Mon single de ce lundi n'est pas une réelle nouveautée, à part pour vous, bien sûr. Quelques personnes qui suivaient mon blog COUSSINET ont aussi pu l'entendre. Il s'agit d'un instrumental de surf music que j'avais enregistré et jamais publié. Loin de moi l'envie de recycler de l'inédit, mais j'avais un regret du à la non publication de ce titre un peu surf garage. De plus c'est un instrumental et j'avais envie de publier des choses instrumentales cette année. Car, je vous rappelle que lors de la publication du dernier single de l'année 2013 sera simultanément proposé la publication du format physique encore secret réunissant les 52 singles. Et si dans ces deux heures et quelques de musiques nous n'avons pas quelques instrumentaux pour nous détendre les oreilles, alors le recueil sera épuisant. La musique instrumentale, d'après les études de Daniel Levitin, n'est pas vocalement cathartique. Lorsqu'on entend une chanson, le cerveau tente une imitation mentale de la voix. C'est ce qui avait d'ailleurs, entre autres, intéressé Berio lorsqu'il composait pour la voix humaine. Face à une musique instrumentale, ce reflex humain d'imitation spontanée liée à la recherche identitaire n'a pas lieu. Ainsi la musique instrumentale, appelée musique silencieuse en Turquie, laisse d'avantage de place à l'imaginaire de l'auditeur. D'où mon envie de placer ce titre dans mes 52 singles, malgré sa place au grenier. Au diable les protocoles. Sa texture sonore aussi offre une nouvelle couleur face aux autres singles, car il est enregistré en 2004 sur un magnétophone à bandes. Et j'ai envie que ces 52 singles soient aussi illustrés par une palette large d'interprétation, d'écriture, de jeu, mais aussi de source d'enregistrements. Ici, de l'analogique pure souche. J'ai joué les guitares, basse et batterie. La chanson est inspirée par une véritable histoire de surf qui m'est arrivée avec Hugo Berrouet ( Calc, Cocktail Bananas) lorsqu'à Lacanau en 2001, après plusieurs shore break, je me faisais emporter par une baïne et qu'Hugo me suivit. Nous avions eu très peur, au large. Je pensais à cette scène lorsque j'enregistrais cette musique.
Pour le clip, j'ai compilé quelques images de shore break.
Le titre à acheter ici
Le clip à voir là
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire