J'ai enregistré "Dublin blues" en 2012, durant les sessions d'enregistrements de Baptiste W Hamon qui préparait queques nouvelles chansons chez moi à ce moment là. Un enregistrement fort agréable du au fait que je suis fan des chansons de Baptiste mais aussi du au fait que ce dernier me demandait une production très précise à la fois ample, brillante, mais aussi poussiéreuse avec une stéréo étroite. Il savait ce qu'il voulait, et en ce sens, je pense avoir passé quelques semaines à produire sous sa houlette des titres maitrisés, par un auteur très en place dans sa mécanique interne. J'étais impressionné. J'ai beaucoup appris de son gout pour la stéréo étroite. Raf, le trompettiste, faisait des prises, et je jouais les batteries pour Baptiste. "Dublin Blues" a été faite au même moment et j'ai gardé quelques réglages pour ma prise batterie. Ainsi, elle sonne elle aussi un peu comme les sessions de Baptiste. Puis j'ai joué les guitares, puis la contrebasse. Les Coquillages de Cléa Vincent jouaient beaucoup à ce moment là, il m'arrivait de remplacer le batteur, et je me suis retrouvé avec la contrebasse de David ( Coquillages, Cocktail bananas, Grand West ) chez moi. Je pensais utiliser la basse, mais j'ai vu la présence de cet instrument comme un signe. La mélodie de trompette est bien de moi mais c'est la bouche de Raf qui souffle.
Quelques mois plus tard, et même si Baptiste ne connaissait pas mon titre instrumental, je lui ai proposé de jouer au backgammon pour un clip. Nous étions en résidence aux Trois Baudets avec Victorine ( pour qui je jouais la batterie ) quand j'ai proposé à Potandre ( le guitariste de Victorine ) de nous filmer, Baptiste et moi dans le bar du lieu. Les deux m'ont fait confiance, totalement à l'aveugle, sans savoir que j'étais sur le point de publier une série de clips absurdes, souvent en contre emploi de mes singles, en mépris de l'indie pop et de ses codes archi sérieux. Mes amis musiciens sont formidables pour ceci, ils me suivent parfois sans savoir ce qu'il se passera. Je ne remercierai jamais assez le grand nombre de musiciens que j'ai pu rencontrer, avec qui j'ai joués, et qui m'ont accordé plus de confiance que bien des personnages de la production musicale (même si je n'oublie pas la quinzaine de labels qui m'ont publié. Cette phrase allant surtout aux autres structures, petites et grosses, qui m'ont parfois rendu la vie compliquée). Il est vrai que j'aurais rêvé un clip en noir et blanc en travelling mais je n'avais pas envie de faire un mauvais travelling. Une partie de ce jeu que j'adore, le backgammon, me plaisait d'avantage.
L'ironie du sort est apparu aujourd'hui lorsque Baptiste découvrit le titre. Il me lança illico la chanson "Dublin Blues" que je ne connaissais pas, de Van Zandt. Ce qui est fou c'est que Baptiste se retrouve associé dans l'enregistrement et le clip à cette chanson qui porte le même titre qu'une chanson de Van Zandt alors même que Baptiste chante de son coté une chanson hommage à Van Zandt dans son propre répertoire. Il y'a de drôles de hasards, tout de même.
Pour moi, en tout cas, cette chanson évoquait Dublin, et mon dernier voyage, lorsque j'y avais joué en 2011 avec Rivkah. Je donnais un concert solo, je me faisais une joie de découvrir une boite de nuit dans l'hotel même et j'avais enfin vu la statue de Phil Lynott, pris une photo à ces cotés pour la montrer à mon ami sosie Cédric Le Roux ( grand guitariste et copain ) pour finalement avoir un coup de blues incroyable en fin de soirée, après mon concert, comme souvent. Le Dublin Blues donc. Plus tard je découvrais que ce thème était déjà présent dans un autre instrumental à moi, en brouillon sur une cassette de 1997, chez moi, en fouillant. Etrange comme certaines mélodies me hantent.
Le titre ici
La vidéo là
Quelques mois plus tard, et même si Baptiste ne connaissait pas mon titre instrumental, je lui ai proposé de jouer au backgammon pour un clip. Nous étions en résidence aux Trois Baudets avec Victorine ( pour qui je jouais la batterie ) quand j'ai proposé à Potandre ( le guitariste de Victorine ) de nous filmer, Baptiste et moi dans le bar du lieu. Les deux m'ont fait confiance, totalement à l'aveugle, sans savoir que j'étais sur le point de publier une série de clips absurdes, souvent en contre emploi de mes singles, en mépris de l'indie pop et de ses codes archi sérieux. Mes amis musiciens sont formidables pour ceci, ils me suivent parfois sans savoir ce qu'il se passera. Je ne remercierai jamais assez le grand nombre de musiciens que j'ai pu rencontrer, avec qui j'ai joués, et qui m'ont accordé plus de confiance que bien des personnages de la production musicale (même si je n'oublie pas la quinzaine de labels qui m'ont publié. Cette phrase allant surtout aux autres structures, petites et grosses, qui m'ont parfois rendu la vie compliquée). Il est vrai que j'aurais rêvé un clip en noir et blanc en travelling mais je n'avais pas envie de faire un mauvais travelling. Une partie de ce jeu que j'adore, le backgammon, me plaisait d'avantage.
L'ironie du sort est apparu aujourd'hui lorsque Baptiste découvrit le titre. Il me lança illico la chanson "Dublin Blues" que je ne connaissais pas, de Van Zandt. Ce qui est fou c'est que Baptiste se retrouve associé dans l'enregistrement et le clip à cette chanson qui porte le même titre qu'une chanson de Van Zandt alors même que Baptiste chante de son coté une chanson hommage à Van Zandt dans son propre répertoire. Il y'a de drôles de hasards, tout de même.
Pour moi, en tout cas, cette chanson évoquait Dublin, et mon dernier voyage, lorsque j'y avais joué en 2011 avec Rivkah. Je donnais un concert solo, je me faisais une joie de découvrir une boite de nuit dans l'hotel même et j'avais enfin vu la statue de Phil Lynott, pris une photo à ces cotés pour la montrer à mon ami sosie Cédric Le Roux ( grand guitariste et copain ) pour finalement avoir un coup de blues incroyable en fin de soirée, après mon concert, comme souvent. Le Dublin Blues donc. Plus tard je découvrais que ce thème était déjà présent dans un autre instrumental à moi, en brouillon sur une cassette de 1997, chez moi, en fouillant. Etrange comme certaines mélodies me hantent.
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