Mon nouveau single, ce lundi, s'appelle "Sakurajima". Il s'agit de mon premier instrumental de l'année. Je lui ai donné un nom japonais en clin d'oeil à Victorine et son Fukushima. J'ai enregistré seul cette musique avec toutes sortes de claviers et un ocarina, si bien que le résultat était assez ringard. Il y'a une ambiance à la fois dérangeante et apaisante qui m'a donné envie d'un clip très exagéré dans lequel deux personnes seraient en train de se la raconter dans un studio. J'ai demandé à Stéphane Briat, producteur mixeur dont je suis fan, de passer à son studio faire quelques prises de vues où l'on fait les mecs très sérieux. C'est dire comme Stéphane est doux et à l'écoute. Merci à lui. J'ai toujours eu horreur de ces clips où l'on voit des gens dans des studios. Peut être qu'il y'a de la moquerie derrière cela, ou simplement ai je envie de poser une question: ce genre de clip racontait quoi d'autre sinon la satisfaction des musiciens? Ou alors peut être est ce une critique générale face aux morceaux instrumentaux dans la pop. J'en suis pour ma part assez client en tant qu'auditeur, et très motivés à en faire en tant que musicien. Mais quelle est la volonté derrière ces choses muettes? Est ce par timidité que l'on écrit un instrumental? Ou bien par modestie, une sorte de chanson sans paroles pour laisser l'imagination faire ce qu'elle a à faire? Ou bien au contraire par suffisance? Je n'ai jamais su. Au moment de choisir une idée simple de mini clip, je me suis rendu à ce constat: j'aime enregistrer des instrumentaux, et force est de constater qu'ils servent souvent en illustration sonore et sont donc une possible promesse de synchronisation ( secret que personne ne vous dira ), mais dans la pop, qu'est ce que proposer un instrumental?
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